Une petite virée à Soulac pour ma première course de la prépa marathon.
C'est une course à laquelle j'avais déjà participé l'an dernier, un 15km nature, mais qui dit course en nature au bord de l'eau dit sable et dunes de sable...bref. Elle ne s'était pas très bien passée pour ma part j'étais parti trop vite, j'avais mal digéré les montées, le sable et la chaleur.
Cette année c'est différent !! J'ai commencé à préparer le marathon dans les Pyrénées donc les montées ne me font pas peur, pour le sable, je vais serrer les dents et pour la chaleur...on va boire, beaucoup boire.
A l'arrivée sur la ligne de départ (à 9h25 pour 9h30), beaucoup de monde. En effet, deux courses sont proposées, le 15km nature et un 6km route (auquel participe ma copine). Je me place dans la première moitié du peloton.
C'est bon je ne vais pas trop vite!!! |
L'entrée dans les bois signifie la fin de la route pour un long moment, on est à 4,5km de course. Elle signifie également les bouchons, car le chemin se rétrécie et on ne peut plus doubler...seulement je vais plus vite. J'ai donc profité de mon petit gabarit pour me faufiler et gagner 5-6 places. 8ème kilomètre second ravitaillement et comme pour le premier je m'arrête boire et une femme me renverse deux verres d'eau sur la tête, ça change de la course de l'an dernier où au même ravitaillement une dame tendait un verre et quand j'ai voulu le prendre l'a retiré et donné au coureur derrière moi en disant « bonne chance chéri ».
Après une pause d'environ vingt secondes je repars frais comme un gardon pour entamer le sable et je savais également que deux montées de marches approchaient. Effectivement un virage serré et hop montée. Et là surprise !!! Je me mets sur le bord des marches et j'ai doublé 3-4personnes, mes jambes n'étaient pas mortes je suis monté sans difficultés. Deuxième grimpette, pareil, sauf que mon dossard qui était trempé, s'est décroché des épingles et est tombé, obligé de s'arrêter, ramasser le dossard et repartir.
Petit à petit, je rattrape un groupe de 5 coureurs. Une fois rattrapé, on a passé notre temps à se dépasser, re-dépasser. Au dernier ravito, je m'arrête encore une fois une vingtaine de secondes pour repartir en élevant le rythme. Je me sens bien, dans les descentes j'arrive à creuser l'écart avec mes poursuivants pour retrouver (enfin) le bitume au 13ème kilomètre. Au 14ème kilomètre je me place derrière 2 coureurs pour ensuite lancer mon accélération pour ne pas qu'ils me rattrapent tout cela à 700m de l'arrivée. Je fais quand même un sprint final malgré que je n'aie personne derrière.
Les poursuivants (en noir) sont loin, je suis "tranquille" |